Todo antes de la noche, Editorial Pre-textos, Valencia, España, 2003.
Tout Cela Avant la Nuit
Les hommes et les choses cheminent
vers le séjour premier.
La traversée est la voix.
De la mousson de sables
émerge ce qui avait été oublié,
la poussière se lève
dessinant de petits cercles.
Ils vont à l’ entrée
du silence.
Et tout au long
la quiétude,
la quiétude sacrée
du rêve qui rêve à eux.
Todo Antes de la Noche
Van los hombres y las cosas
hacia la estancia primavera.
La travesía es la voz.
Del monzón de arenas
emerge lo olvidado,
el polvo se levanta
en pequeños círculos.
Van a la entrada
del silencio.
A lo largo
la quietud,
la sagrada quietud
del sueño que los sueña.
Les minarets sont aveuglants tant ils resplandissent
mais Brueghel trouve la porte de Dieu.
Ocre rouge de cailloux, limón et oubli.
Entre la vision du Paradis et le sanctuaire
les lions bleus cherchent l’ eau dans le lit de l’ amour.
Dans cette eau les fondations,
dans son voile de feu
les résonances,
les mélodies d’ une autre langue.
Los alminares ciegan de resplandor
pero Brueghel encuentra la puerta de Dios.
Almagre de guijarros, limo y olvido.
Entre la visión del Paraíso y el santuario
los leones azules buscan el agua en el lecho del amor.
En esa agua los cimientos,
en su manto de fuego
resonancias,
melodías de otra lengua.
Dans ton regard
l’ historie déchirée,
les combats, les animaux féroces.
Je cherche à te sauver:
Que l’ ennemi occulte ne persévère pas,
que ce ne soit pas son sang au creux de ton base.
Visage sans voile,
tout ce que te as craint
revient chaque après –midi
alors que tu sirotes ton café noir.
En tus ojos
la historia desgarrada,
las luchas, los animales fieros.
Busco salvarte:
No persevere el enemigo oculto,
no sea su sangre en su vasija.
Rostro sin velo,
cuanto has temido
cada tarde regresa
mientras das sorbos en la demitasse.